Chevalier Morales

Jour de la Terre 2025 : Architecture durable à Montréal

2025.04.22

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Jour de la Terre 2025 : Architecture durable à Montréal

À l’orée du Jour de la Terre 2025, la question de la durabilité en architecture s’impose avec une acuité renouvelée. Partout dans le monde, la conception des espaces bâtis devient un terrain d’engagement pour celles et ceux qui souhaitent allier beauté, fonctionnalité et conscience environnementale. Au Canada, la firme montréalaise Chevalier Morales s’illustre par sa démarche foncièrement ancrée dans la quête de concevoir autrement, avec justesse et responsabilité.

Portée par un savoir-faire sensible et une vision éclairée, la firme déploie un riche portefeuille de projets écoresponsables à travers le Québec et le Canada. Chevalier Morales démontre ainsi que l’architecture durable ne relève ni d’un effet de mode ni d’un argument esthétique : elle incarne une posture, une promesse d’avenir, un engagement constant envers un monde plus harmonieux, au service de l’humain comme de la planète.

Le texte qui suit met en lumière deux réalisations emblématiques de cette philosophie - les bureaux de Fondaction et la bibliothèque de Drummondville - qui traduisent, chacune à leur manière, une architecture qui dialogue avec son époque, son environnement et sa communauté.

L’importance du Jour de la Terre pour l’architecture

Le Jour de la Terre agit comme un souffle collectif, un rappel essentiel de l’urgence climatique qui pèse sur notre époque et de la nécessité de repenser nos manières d’habiter le monde. Si tous les secteurs sont appelés à faire leur part, l’architecture occupe une place singulière : elle façonne les lieux de vie, trace les contours de nos villes et dialogue constamment avec les écosystèmes qui nous environnent. Longtemps perçue comme un domaine de formes et de fonctions, l’architecture s’impose aujourd’hui comme un acteur clé de la transition écologique. Face à l’ampleur de la crise climatique, bâtir vert n’est plus un simple choix de conscience ou un geste esthétique : c’est un impératif éthique, un outil déterminant de réduction de notre empreinte environnementale.

Dans cette perspective, Chevalier Morales se distingue par son approche sensible et rigoureuse, qui aborde chaque projet comme un terrain d’expérimentation pour des pratiques novatrices : systèmes écoénergétiques, matériaux durables, conception bioclimatique et gestion optimisée des ressources. À travers ses réalisations au Québec et au-delà, la firme montre qu’il est possible - et nécessaire - de concevoir des espaces à la fois intelligents, durables et porteurs de sens.

Une philosophie architecturale orientée par la durabilité

Chevalier Morales se distingue par une démarche de conception résolument engagée, où la durabilité s’allie à la fonctionnalité, à la qualité spatiale et à la pertinence sociale. La firme cherche à favoriser la création de liens profonds entre l’environnement bâti et ses habitants, ainsi qu’à réduire l'impact écologique tout en préservant l'expérience humaine et la richesse formelle de ses projets. Chaque réalisation devient ainsi un témoignage vivant de cette volonté : celle de conjuguer performance, durabilité et longévité, afin d’aménager des espaces intemporels et adaptés aux défis contemporains.

Deux projets exemplifiant cette vision : la rénovation majeure des bureaux de Fondaction, au cœur de Montréal; et l’agrandissement de la bibliothèque de Drummondville, un véritable carrefour de culture et d’innovation.

Les bureaux de Fondaction : un bâtiment intelligent

Inauguré l’année dernière dans l’arrondissement de Ville-Marie à Montréal, le nouveau siège social de Fondaction incarne un élégant mariage entre innovation, adaptabilité et écoresponsabilité. Ce projet exemplaire unit flexibilité des usages et efficacité énergétique, tout en ayant pour ambition de réduire au minimum l’empreinte carbone du bâtiment.

Parmi les dispositifs durables mis en place :

• Un système aérothermique performant, garantissant une régulation optimale du chauffage et de la climatisation.
• Des capteurs de CO₂ assurant une qualité de l’air optimale dans les zones les plus fréquentées.
• Un système de délestage automatisé assurant une gestion énergétique intelligente.

Cette conception réfléchie se prolonge d’ailleurs par la réutilisation de matériaux provenant d’une déconstruction préalable, réduisant la production de déchets et les émissions inhérentes à la fabrication de nouveaux matériaux. Les projets de réaménagement et de rénovation, entrevus comme alternatives à la démolition-reconstruction, permettent de préserver la structure de bâtiments existants, tout en diminuant considérablement les besoins en matières premières et en énergie. Une approche d’adaptation respectueuse du passé urbain et de son histoire, fait de ce projet un modèle en matière de durabilité.

Les espaces, conçus pour répondre aux nouvelles réalités du travail hybride, proposent des postes de travail modulables, des espaces de collaboration et de socialisation ainsi qu’un apport abondant en lumière naturelle. L’ajout d’un éclairage circadien contribue d’ailleurs au bien-être des usagers, faisant de ces bureaux un environnement aussi agréable que performant.

La bibliothèque de Drummondville : au carrefour de la culture

L’agrandissement de la bibliothèque publique de Drummondville s’impose également comme un pôle vivant au cœur de la communauté. Ce lieu, dès son inauguration, a su s’ancrer dans le quotidien des habitants, incarnant bien plus qu’un espace de lecture : un lieu de rencontre, d’échange et de culture. Lauréate du Grand Prix d’excellence de l'Ordre des architectes du Québec en 2019, et de la prestigieuse médaille du Gouverneur général en architecture en 2020, cette bibliothèque met de l’avant la capacité des bâtiments publics à conjuguer responsabilité environnementale et vocation sociale. Parmi les éléments notables du projet, on compte la boucle énergétique qui relie la bibliothèque à la patinoire extérieure adjacente. Ce système ingénieux permet de partager, tout au long de l’année, les besoins énergétiques des deux espaces, générant des économies substantielles et réduisant l’empreinte carbone du bâtiment. Cette initiative va au-delà de l’efficacité énergétique : elle s’imprègne d’une sensibilité à la vie communautaire locale, résonnant avec l’importance de la culture du hockey à Drummondville.

L’édifice, en outre, est conçu selon des principes de conception passive et de haute performance, maximisant l’apport en lumière naturelle et favorisant une enveloppe étanche qui assure une atmosphère saine et une gestion énergétique optimale. L’utilisation de matériaux durables et d’une enveloppe performante, alliée à une implantation soignée du programme au site environnant, confère à la bibliothèque un véritable ancrage dans le territoire. Ce projet se distingue dès lors comme un modèle d’architecture écoresponsable, où l’engagement envers la collectivité s’harmonise avec une vision respectueuse de l’environnement.

Les défis d’une architecture réellement durable

Bien que les projets de Chevalier Morales soient porteurs d’un espoir tangible pour un avenir plus durable, il serait naïf de croire que la quête de durabilité se fait sans obstacle. Concilier les exigences environnementales, les contraintes budgétaires, les normes réglementaires et les attentes des usagers relève d’un défi considérable.

L’approvisionnement en matériaux écologiques, la gestion des déchets ou l’intégration de technologies vertes peuvent engendrer des coûts initiaux plus élevés, et nécessiter des solutions créatives ou expérimentales, qui repoussent les limites de l’innovation. De surcroît, la notion même de durabilité est en constante évolution : ce qui est avant-gardiste aujourd’hui pourrait devenir obsolète demain. L’architecture durable n’est pas un état fixe, mais un chemin sans cesse redéfini par les progrès scientifiques, les découvertes technologiques et les besoins sociaux changeants.

C’est dans cette dynamique de recherche continue que Chevalier Morales aborde chaque projet. Chaque réalisation devient un apprentissage, une occasion d’affiner nos pratiques, d’expérimenter de nouvelles approches et d’enrichir la compréhension collective de ce qu’est une architecture véritablement durable, à la fois résiliente et évolutive. À travers ce processus, la firme contribue à repousser les frontières de ce qui est possible, ouvrant la voie à un futur plus respectueux de notre planète, mais également plus attentif aux besoins des générations futures.

Une prise de conscience collective

Le Jour de la Terre 2025 se présente comme un appel à la conscience collective, nous rappelant la responsabilité qui incombe aux architectes dans la construction d’un monde plus durable. L'environnement bâti, acteur central de la transition écologique, façonne notre quotidien : il influence notre consommation d’énergie, notre empreinte carbone, ainsi que la qualité de vie et de nos interactions.

Des firmes comme Chevalier Morales tentent d’incarner cette perspective en intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement à chaque étape de la conception de ses projets : allant du choix des matériaux à l’efficacité énergétique, en passant par le bien-être des usagers et la pertinence sociale des projets. À travers chaque réalisation, nous affirmons notre volonté de réinventer l’architecture, d’innover et d’activement contribuer à la construction d’un avenir architectural plus vert.

En cette Journée de la Terre, les projets présentés plus haut illustrent brillamment la capacité de l’architecture à transformer notre relation à l’espace, à la nature et à la collectivité de façon durable. À mesure que le Québec et le Canada renforcent leur engagement en faveur du développement durable, Chevalier Morales s’impose comme un acteur de premier plan, prouvant que l’architecture peut - et doit - incarner un levier pour la construction d’un futur viable pour tous.

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